Quelques années plus tard, je me vois prêter le magique PENTAX SMC-IF ED 250-600 f:5,6 constant. Sur le perron de l'Elysée, il me permettra quelques images fortes pour des portraits. Ce journalisme photographique me donnera l'occasion d'effectuer un vol en Concorde d'Air France pour rejoindre Washington via New-York avec le président de la compagnie de l'époque. En arrivant, l'idée me vient de faire poser l'équipage sur l'aile du Supersonique. Le président est ravi de l'idée et ce document est réalisé... malgré la panique de la sécurité de l'aéroport. Des premiers vols pour les avions commerciaux européens, des lancements de produits comme avec Mercedes en Californie pour le premier 4x4 produit aux Etats-Unis : 4 heures dans un désert pour voir descendre le véhicule, trois figurants, un shooting et retour en France.
Pendant plusieurs années, je vais être correspondant d'une agence de presse en Espagne, au moment où la marque fait ses débuts dans le numérique avec les PENTAX *ist D. Pouvant continuer à utiliser mon PENTAX 250-600 mm la transition se fait et l'argentique rentre dans mon histoire.
En 2012 le premier moyen-format numérique PENTAX voit le jour par le PENTAX 645D. Bel objet, mais vite remplacé par un successeur qui depuis 2014 est devenu mon "Stradivarius" du quotidien. Le PENTAX 645Z avec son grand capteur de 33x44mm et ses 51MP de gros pixels est l'outil incontournable dans mon exigence photographique pour mes besoins professionnels (presse et institutionnel) et une démarche poétique qui m'anime depuis cette proximité du quotidien avec cet objet, mon "sténopé" numérique. Je continue à couvrir l'actualité pour des besoins de presse, via l'agence SIPA et toujours au PENTAX 645Z. Mes confrères connaissent Fourmy avec PENTAX et l'inverse est vrai !